NOUVEAU CD

PROPHÉTIES ORDINAIRES

« Il y a la force des paroles et leur impact sur nos consciences. Tout est fignolé, ciselé, maîtrisé. Jacques-Emile Deschamps est incontestablement un poète qui s’amuse des mots et des notes. » (L’Echo)

« Le moteur des émotions de Jacques-Emile Deschamps fonctionne à l’amour. Les harmonies, les mélodies sont taillées à l’or fin. Sur cette galette, la délicatesse est omniprésente ». (Le Populaire).

VIDEO-CLIPS

CONCERTS

AVEC LE GROUPE THARMA SPIRIT

L’Echo

Un concert exceptionnel : J-E Deschamps, artiste bourré de talent, excellent compositeur, a pris possession de la scène avec des textes forts et bien écrits. Un public unanime : deux heures trop vite passées ! 

EN DUO ACOUSTIQUE

Le Populaire 

Jacques-Emile Deschamps s’inscrit dans la veine des plus grands. Il a emporté son public avec une voix puissante et chaude et des textes qui sonnent juste et résonnent dans le cœur et dans la tête.

BIOGRAPHIE

(par lui-même, incidemment)

 

 

Apparition : Je suis apparu sur cette Terre au cœur du Limousin, dans une famille plutôt pauvre, mais je suis très aimé par une maman qui se décarcasse pour que sa tribu soit bien habillée et bien nourrie malgré un budget sous-alimenté, et je suis très aimé aussi par un papa ouvrier abonné aux heures sup, communiste et autodidacte…

 

Localisation : la scène se passe dans une toute petite maison. Pour entrer, il faut passer par une sorte de « cave/rez-de-chaussée » au sol en terre battue. Après, il y a la cuisine/salle à manger/salon/salle de bain et, au premier étage, trois chambres dans lesquelles il faut répartir mon papa et ma maman, ma mémé, mon tonton, ma petite sœur et moi. Ah ! Incidemment, il y a aussi un petit jardin au fond duquel se trouve une cabane en planches pour les besoins naturels.

 

Etudes paternelles : je demande souvent à mon papa de me raconter La chèvre de monsieur Seguin mais ce dernier est obligé de réécrire la fin parce que je pleure quand la biquette se fait tortorer par le méchant loup. Incidemment (et heureusement), d’après mon papa, juste au moment où le loup va claper Blanquette, monsieur Seguin se pointe et lui tanne le cuir avec son bâton. Bien fait !

 

Etudes maternelles : je pleure devant la grille de l’école mais ma maman m’oblige quand même à entrer dans la cour de récré. Incidemment, de connivence avec son papa, elle m’offre une petite sœur avec laquelle partager mes fraises Tagada.

 

Etudes primaires : premier de la classe tout le temps et pourtant je ne suis même pas amoureux de mon institutrice. Incidemment, elle ne l’est pas de moi non plus (ou alors elle n’a jamais osé me le dire).

 

Etudes secondaires : tout le temps plein de premiers prix (français, anglais, latin, grec, baby-foot…) et tout le temps plein de pas de prix du tout (math, physique, chimie, flirt…).

 

1965 : ma maman gagne le gros lot à la loterie de la fête du champ de foire. Elle a le choix entre une couverture chauffante et une guitare. Devinez quoi ? Elle m’offre la guitare et, virtuellement, je suis déjà Jimi Hendrix ! Incidemment, je deviens « chanteur anglais » dans un orchestre de bal : latin et grec la semaine, rock’n roll le week-end.

 

1966 : petit séjour à Londres où je découvre la musique folk. Incidemment je découvre aussi les minijupes (contenant) et les petites Anglaises (contenu). Je constate hélas qu’il est plus facile de reluquer le contenant que de s’introduire dans le contenu.

 

1968 : juste au moment où je deviens copain avec Platon, Socrate et Aristote (sans oublier Freud),  c’est l’heure de la révolution d’octobre en plein mois de mai. Du coup, Che Guevara (en poster) et moi (en vrai) on révolutionne. La victoire étant remise à plus tard, je décide de devenir Bob Dylan et les Rolling Stones à moi tout seul après mes études universitaires. Incidemment, celles-ci se passent très peu dans l’amphi de sociologie et très beaucoup dans les caves où je gratte ma guitare.

 

1969 : tous les dieux du Ciel réunis conseillent à l’armée française de se passer de moi. Après consultation du psy, l’armée française pense que les dieux ont raison et j’obtiens le grade de « réformé définitif ». Je vais voir le film Woodstock et  je décide de prolonger les trois jours de Paix, de Musique et d’Amour ad vitam aeternam, autant dire un projet à long terme. Incidemment, je perds mon pucelage dans le lit d’une belle Anglaise nommée Verity Free (« Vérité Libre »). Plus qu’un nom qui ne s’invente pas, c’est un signe quasiment divin !

 

1970 : j’ai vingt ans, je suis amoureux de Marie,  j’écris des chansons, je suis amoureux de Marie, je fonde un groupe…

 

1971 : je chante mes chansons en première partie d’un chanteur venu officier en Limousin et le producteur de ce dernier me conseille fermement de « monter à Paris » pour y tenter ma chance.

 

1972 : je deviens Parisien pour passer une audition pour les disques Vogue et tous les dieux du Ciel réunis conseillent au directeur artistique de m’engager. Celui-ci décide que les dieux ont raison et je sors mon premier album, Non Retour : Télérama se fend d’un magnifique et indispensable et présente le disque comme la contre-folie d’un rebelle qui clame violemment qu’il faut vivre et se battre contre toutes les prisons. Incidemment, les radios et la télé, qui n’ont pas lu Télérama, ne se fendent donc de rien du tout et ne présentent pas l’album du rebelle, malgré tout content d’habiter dans une chambre de bonne et de se nourrir de sandwiches.

 

1973-74 : après avoir obtenu un premier prix de la Sacem, j’entre chez Vogue comme assistant-directeur-artistique spécialisé dans la fonction de porteur de sandwiches payé au smic. Je sors mon deuxième album, L’HabitudeTélérama se refend d’un magnifique et indispensableEurope 1, qui a peut-être lu l’article, passe un de mes titres tous les jours et m’engage pour sa tournée d’été. En septembre, je chante à l’Olympia en première partie d’un trio d’Afro-Américaines vêtues de minichoses en strass et en paillettes. Sympa, le public essentiellement black venu voir les occupantes des minichoses m’applaudit quand même. Incidemment, c’est ce même mois que je commence à suivre un chemin spirituel - qui se tient résolument éloigné des religions et des sectes - et je deviens pote avec Lao Tseu, Jésus, Bouddha et quelques autres allumés qui ont trouvé la route allant du cœur à l’esprit (et réciproquement).

 

1975 : Juste au moment où, riche de mon salaire de smicard, j’ai déniché un petit deux pièces, les disques Vogue me proposent d’aller pousser la chansonnette ailleurs que chez eux. J’y vais : incidemment,  il n’y a personne ! Je regagne le Limousin.

 

1976 : fondation, par quelques potes haut-perchés, d’une société coopérative ouvrière de productions phonographiques. Elle produit (c’est son boulot) mon troisième album, Fréquences. Le Magazine Chanson conclut : Jacques-Emile Deschamps est avant tout un sage qui utilise la chanson pour nous parler et nous fasciner

 

Habillé en sage pour l’hiver, le rebelle  traîne sa guitare  au Théâtre de l’Est Parisienà la Fête de l’Huma, au Palais des Glaces, sur la grande scène du Printemps de Bourges et dans moult théâtres de province, cafés-théâtres et concerts de soutien pour des grévistes ou des écolos… De ci de là je fais les premières parties de Léo Ferré, Jean Ferrat, Hugues Aufray, Pierre Perret… A propos des concerts, Les 24 Heures de Lausanne déclarent que j’ai l’authenticité et la force qui font le vrai poèteLe Matin prétend que je suis un fleuve nommé DésirLe Bien Public assure que je suis cet homme qui fait l’amour avec les notes et Les Dépêches me sacrent Le dernier des prophètes !

 

Remarquant la fulgurance de mon ascension sociale - de l’état de poète rebelle je suis passé à celui de sage puis à celui de prophète tout en restant cet homme qui fait l’amour dans un fleuve nommé Désir -, je me demande alors : « jusqu’où m’arrêterai-je ? » Donc, habillé pour l’été en poète rebelle sage prophétique qui fait l’amour dans un fleuve nommé Désir, je compose quelques musiques pour le théâtre (dont une enregistrée par le saxophoniste newyorkais Robin Kenyatta), je traduis en français le bouquin Bob Dylan de Michael Gross, et Marc Ogeret – prix de l’Académie Charles Cros et de l’Académie du Disque Français – enregistre plus de trente chansons dont je suis l’auteur, le compositeur et parfois l’arrangeur : ça fait passer le temps et bouillir la marmite à sandwiches Incidemment, curieux de savoir pourquoi et comment le yin s’entend si bien avec le yang (et réciproquement) je commence à étudier la Médecine Traditionnelle Chinoise.

 

1978 : un mardi soir, je chante devant cinq personnes dans un café-théâtre à Périgueux et, le mardi suivant, je suis sur la scène du Palais des Sports de Mexico devant vingt-mille spectateurs lors d’un festival. Mais ne cédant point à l’appel des sombreros, je ne décide pas de m’installer à Mexico. Ni à Périgueux, dont je fus pourtant le sombre héros. Là-dessus, Jean-Louis Barrault m’invite à chanter au théâtre d’Orsay et à causer avec lui sur Antenne 2. Incidemment, je deviens pote avec Claude Nougaro, ce que n’apprécie pas toujours mon foie suite aux différents arrosages de notre belle amitié.

 

Années 80 : entre rien et pas grand-chose. J’ai regagné Paris, je fais l’arrangeur par ci par là, le pigiste occasionnel pour quelques magazines, le barman pendant quelques semaines, le chauffeur-livreur pendant quelques mois, juste de quoi me payer une chambre de bonne dans le Marais. Incidemment, je rencontre Jean-Louis Trintignant qui s’étonne de ma « sagesse ». Tiens, ça faisait longtemps !

 

Années 90 : je décide d’arrêter la musique jusqu’au jour où l’imprésario d’Elvis Presley me fera signer un contrat en or massif (incrusté de diamants). Je déménage et, une fois mes chansons remisées dans le placard de ma chambre de bonne du dix-septième arrondissement, comme la vie est bien faite, un éditeur me propose d’écrire un bouquin sur l’onirologie, puis un autre dans le genre spiritualité, puis un autre sur les médecines énergétiques, et je me fais écriveur de livres. Du coup, je deviens aussi conférenceur. Incidemment, après avoir assisté à l’une de mes conférences, Paco Rabanne écrit que je suis un sage venu de la nuit des temps. En fait, je suis venu en plein jour du Limousin mais je n’ai pas osé contrarier un type qui fait des robes en fer et qui doit donc toujours avoir un marteau sous la main.

 

Du début à aujourd’hui : des voyages. D’abord chez les voisins (Angleterre, Italie, Suisse, Espagne…), les presque voisins (Maroc, Tunisie) puis chez les moins voisins : pyramides du Mexique, temples d’Egypte, monastères de Chine, menhirs d’Irlande en passant par le Brésil (conférence au Congrès Mondial d’Esthétique Scientifique de Sao Paulo). Incidemment, au cours d’un voyage, je découvre que le Sahara est une belle plage, mais un peu loin de la mer.

 

Du début à aujourd’hui bis : des bouquins sur la Médecine Chinoise, des bouquins sur la spiritualité, des bouquins policiers et des bouquins (mégalos) de plus de trois-cents pages où s’étalent mes poèmes amouroso-philosophico-mystiques. 

 

Aujourd’hui : lors d’un concours de circonstances en Limousin, c’est la circonstance Musique qui a gagné. J’ai donc enregistré un cd avec un groupe de jeunes et talentueux – c’est comme ça qu’on dit ! – musiciens. A cette heure, on n’a pas encore envoyé le disque à Télérama ni à Rock & Folk, mais pour la presse locale, je suis incontestablement un poète dont les mélodies sont taillées à l’or fin. Là, mon ego commence à fondre de plaisir. Et quand le groupe Tharma Spirit et moi on monte sur scène, le public est unanime : un concert exceptionnel, deux heures trop vite passées. Là, mon ego est tellement content qu’il devient plus mou qu’un shamallow anorexique.

 

En bref : au sommet de la réussite sociale, je me suis désabonné des chambres de bonne et je vis dans un trois pièces dont le plancher est en or et le plafond en diamants, bien sûr ! J’en suis locataire parce que, comme mon papa, je ne suis guère fan de la propriété (après tout, on n’est pas sur Terre assez longtemps pour se vanter de posséder quoi que ce soit). J’ai quand même une petite richesse à moi – mes guitares – et une immense richesse dont je rêvais déjà quand j’étais à l’école : voir le temps passer sans être obligé de faire des heures de présence ici ou là. A part ça, la musique, la poésie, les disques, les concerts, les bouquins, la quête de la sagesse, malgré l’affection que j’ai pour eux, ne sont pas au top de mon hit-parade perso. Comme me l’ont dit un jour des amis si élevés spirituellement qu’au-dessus d’eux tu ne trouves que Jupiter (que les Grecs appelaient Zeus parce que ça allait plus vite à dire) : « la spiritualité est dans l’air que l’on respire ». De là, ce qui est presque au top dans mon hit-parade perso, c’est continuer à avoir un ego plus mou qu’un shamallow anorexique et rester un poète rebelle sage prophétique qui fait l’amour dans un fleuve nommé Désir ! Quant à ce qui vraiment au top du top, c’est traverser mon quotidien avec ma famille de cœur en ayant la joie d’être vivant et d’aimer mon prochain. Et – incidemment - si tous les dieux du Ciel réunis le décident (et il faudrait qu’ils se bougent les fesses) - d’être aimé par une prochaine ! 

ANNEES 70

LES VINYLES

 

"La contre-folie d'un rebelle qui clame violemment qu'il faut tenter de vivre et se battre contre toutes les prisons."

Télérama  

 

"Un contestataire écorché vif qui ne fréquente pas les salons de l'intelligentsia gauchisante."

Diapason

"Une voix originale, une écriture. Cela s'appelle "L'Habitude" et rompt avec celles de la variété française."

Télérama

 

"Un disque somptueux qui marque le pas entre les derniers soirs d'un adolescent et les premiers pas d'un homme."

Limousin Magazine

"Des fréquences neuves : l'amour, l'espoir, la sagesse. Deschamps nous entraîne dans un étrange voyage, toujours aussi fiévreux dans ses rêves généreux.

Télérama

 

"Deschamps est avant tout un sage qui utilise la chanson pour nous parler et nous fasciner."

Chanson Magazine

 

LES CONCERTS

Rock & Folk : Jacques-Emile Deschamps, éclatant de tous les bords ! Rigueur d’écriture, richesse et générosité des textes, une protestation politique résolument contemporaine, des préoccupations philosophiques, un amour fraternel et universel. Espérons que ce prophète n’est pas trop en avance pour être entendu.

 

Le Berry : Jacques-Emile Deschamps, c’est le dégel du printemps de Bourges : un voyage musical tour à tour paroxystique, romantique, doux, confidentiel, frénétique. On se laisse faire délicieusement en imaginant qu’il existe une autre façon d’être, la vraie peut-être.

 

Charente libre : la poésie brulante de Jacques-Emile Deschamps n’a peut-être pas le don de plaire à tout le monde mais l’ovation qui a suivi son concert n’a laissé aucun doute sur le verdict des spectateurs.

 

Rouge : un poète qui chante une quête éperdue du bonheur sans pour autant tomber dans la mièvrerie.

 

L’Unité : soif d’amour, de paix et d’harmonie pour demain. Jacques-Emile Deschamps est sans doute l’un des chanteurs les plus lucides de sa génération.

 

Antirouille : on est là à se prendre dans la gueule des vérités premières et un message d’amour on ne peut plus vivant et sain.

 

L’escargot folk : Jacques-Emile Deschamps : énormément de spontanéité de chaleur et la connivence d’un public étonné. Splendide !

MUSIQUE INSTRUMENTALE